Projet en cours de démarrage. Pour suivre l'avancée du projet rendez-vous sur la page dédiée.
Le projet vise à co-construire avec des conseillers en insertion socio-professionnelle, des référents socio-professionnels et des animateurs d'espaces numériques rattachés à des antennes emploi de proximité des actions collectives d'insertion innovantes en s'appuyant sur des outils numériques collaboratifs. Ces actions collectives viseraient à développer l'appropriation des usages et les capacités d'utilisation des outils numériques par les bénéficiaires dans le cadre de projets collectifs et dans la construction de leur parcours d'insertion. Ce dispositif d'actions est donc destiné à la fois aux professionnels qui accompagnent les publics en insertion, notamment ceux qui travaillent en lien avec des espaces numériques, afin de diversifier leurs possibilités d'actions sous le mode collectif, mais aussi aux bénéficiaires accompagnés afin de mesurer collectivement (experts des usages du numérique, professionnels de l'insertion, médiateurs numériques et publics accompagnés) les opportunités créées par le développement des usages numériques collaboratifs.
La mise en œuvre de ce projet est envisagée sur 3 ans dans sa phase d'amorçage.
échanges, formation et co-construction avec les professionnels ressources actions collectives d'inclusion numérique expérimentales dans les structures partenaires
Structures partenaires :
Acteurs :
conseillers en insertion professionnelle et référents socio-professionnels des structures partenaires ; animateurs et coordinateurs d'EPN en lien avec des antennes emploi de proximité.
Durée :
4 demi-journées étalées sur 6 mois.
Ces journées seront nourries d'un travail de recueil des besoins et des attentes au sein des structures entre chaque journée.
Étapes/contenus :
1.a) Travail sur les représentations et réflexion collective sur les besoins et les propositions des personnes accompagnées :
1.b) Témoignages de personnes ressources (transfert d'expériences), approfondissement des pistes d'actions collectives, expérimentation en ateliers d'outils utiles à la réalisation des actions.
1.c) Élaboration des projets d'actions collectives pour chaque structure :
Résultats attendus :
Ces actions seront co-construites avec les professionnels de ces structures en fonction des besoins et des attentes des personnes qu'elles accompagnent. Elles constitueront un projet en soi, elle soutiendront ou permettront de développer un projet collectif, en fonction de ce qui se développe dans chaque structure.
Acteurs/public :
bénéficiaires du RSA, jeunes sans emploi, demandeurs d'emploi longue durée co-animation avec les référents de la structure d'accueil
Objectifs généraux des actions mises en place :
Durée :
12 demi-journées (de manière intensive sur une période de 1 mois ou fragmentés selon les publics et les structures d'accueil). Elles accueilleront de 8 à 12 personnes en fonction des possibilités d'accueil des structures.
Contenus/Etapes :
La mise en place des actions devra être précédée d'un travail de mobilisation des participants en interne aux structures, sur la base du volontariat, selon les modalités propres à chaque structure.
Des temps d'échanges d'idées, d'expériences et de pratiques, de construction collective des projets alterneront avec des temps d'atelier de prise en main des outils et de réalisation des projets. Selon les projets, des actions à l'extérieur des structures seront possible (visite d'entreprises, enquêtes métiers, repérages de lieux ou de personnes ressources…) et viendront alimenter la production de contenus numériques, par exemple.
L'ensemble des échanges et des productions seront formalisés à travers des cartes thématiques (ou cartes sensibles), des portraits multimédias et/ou interactifs et pourront nourrir les contenus de blog selon différents angles d'approche : valorisation des productions, communication/information sur un sujet ou documentation. Des espaces de travail et de partage collaboratifs simples (type agora-project) serviront à la communication, à la circulation de l'information et au partage des ressources au sein des différents groupes projets, comme c'est déjà le cas sur la Rabière. Un travail dans ce sens est en construction au sein du PREF de Courteline, accompagné par Artefacts.
Un thème peut servir de point de départ : les représentations et les usages publics, personnels et professionnels du numérique. Une réflexion collective (avec les bénéficiaires) sur leurs capacités et leurs compétences dans ce domaine pourra s'articuler, d'une part, à un questionnement sur les compétences attendues dans les métiers ou les activités professionnelles visées par les participants et, d'autre part, à une enquête auprès de personnes ressources, aux parcours divers, travaillant dans de nouveaux métiers du numérique.
D'autres thèmes plus généraux pourront être abordés et faire l'objet d'actions collectives : la mobilité, la santé, la recherche d'emploi, le monde de l'entreprise, l'ouverture culturelle ou l'accès à la culture, les nouvelles formes du travail, l'échange de savoirs et de services au sein des structures, la solidarité… pour lesquels les outils et les usages du numérique seront mis au service de la production de contenus détachés de la stricte question du numérique (portraits multimédias ou interactifs, cartographie des ressources, cartes thématiques…).
Structures d'accueil :
Résultats attendus :
Acteurs :
les acteurs professionnels impliqués dans les actions expérimentales
Durée :
3 demi-journées
Contenus/Etapes :
Un travail sur les indicateurs de mesure des opportunités créées par les actions expérimentales permettra de formaliser des résultats et de mesurer ces opportunités. Ce travail sera nourri par les réflexions et les propositions d'un groupe d'experts rassemblés en groupe de travail au sein de Coopaxis. Ces indicateurs permettront de mesurer les opportunités créées pour les bénéficiaires à l'échelle de l'ensemble des actions expérimentées. Nous privilégierons une démarche qualitative pour rendre compte des changements de posture, des modes d'implications des bénéficiaires et non uniquement du nombre de retour à l'emploi ou d'entrée en formation. Des périodes aussi courtes ne permettent pas d'espérer des résultats directs et immédiats. L'observation des parcours se poursuivra à partir des actions mises en place dans les structures à la suite des actions expérimentales.
Des entretiens individuels menés par les référents socio-professionnels à l'issue des actions collectives avec les participants, dans le cadre de leur accompagnement individuel permettra de recueillir et de formaliser les impacts du point de vue des participants.
Résultats attendus :
Réalisation de bilans exhaustifs qui permettront de documenter l'expérimentation dans le but de l'essaimer.
Avec certains des professionnels impliqués dans le dispositif expérimental, il s'agira de créer les conditions d'une information voire d'un transfert de compétences pour un plus grand nombre de conseillers et de référents socio-professionnels afin qu'ils soient en capacité d'orienter les personnes qu'ils accompagnent vers des actions collectives d'inclusion numériques à venir, des formations ou des dispositifs d'accompagnement collectif (type incubateur) construits à l'issue de l'expérimentation.
L'essaimage pourrait se faire au niveau départemental par le biais du CLAI et du réseau des missions locales. Or, contrairement aux autres structures partenaires, la Mission Locale de Touraine et Tours Emploi, s'ils disposent d'espaces ressource numériques n'ont pas de salariés dédiés à leur animation. Une réflexion est engagée avec Dominique Berdon, président du CLAI sur la possibilité d'embaucher un médiateur numérique mobile, en emploi d'avenir, qui serait formé tout au long de cette deuxième année d'expérimentation. Par ailleurs, on peut imaginer que certains animateurs d'espaces numériques impliqués dans les actions collectives de la première année puissent intervenir au titre de personnes ressources sur des temps d'échange et de formation afin de témoigner de leurs expériences et de transférer certaines de leurs compétences. Ces implications devront être valorisées sur le plan économique.
3 actions pourraient être mises sur l'ensemble du département. Parmi les 3 actions envisagées, nous pensons qu'il pourrait être opportun que l'une d'entre elles soit destinée à des personnes en difficulté avec les savoirs de base (illettrisme, remise à niveau ou FLE), afin d'interroger les pratiques numériques des personnes en difficulté avec l'écrit et voir quelles possibilités de remédiation sont envisageables en s'appuyant sur les usages du numérique collaboratif. Un partenariat entre une antenne emploi de proximité, un EPN et un centre de formation pourrait être créée pour mettre en œuvre une telle action. Nous avons déjà organisé, en partenariat avec le CRIA37, deux moments d'échange d'expériences avec des formateurs professionnels et bénévoles de la lutte contre l'illettrisme et du français langue étrangère, en juin 2014, pour faire un petit état des lieux de la question (cf. page dédiée du wiki Savoirscom1 : http://savoirscom1.comptoir.net/savoirs_de_base_et_pratiques_numeriques). Une rencontre est prévue au mois de janvier pour recueillir les pratiques existantes et échanger avec des animateurs d'EPN associés à des antennes emploi de proximité (Courteline, Maryse Bastié, Centre social Equinoxe, Résoudre).
Nous réfléchissons également avec la directrice du CRIA45 aux modalités de mise en œuvre d'un chantier école, à la poursuite de l'état des lieux entamé et au repérage des initiatives innovantes, sur le plan régional.
A travers une plateforme mise en ligne (site et/ou wiki), les professionnels auront accès à l'ensemble des productions et des retours d'expérience, aux méthodes et aux outils utilisés, à la description des compétences mises en jeu pour les professionnels impliqués comme pour les bénéficiaires des actions collectives. Cette action pourrait être valorisée, sur l'ensemble des étapes de sa réalisation, sur l'outil collaboratif du SPEL de Tours dont l'ensemble des structures partenaires sont utilisatrices, afin de rendre compte des modalités de coopération, des méthodes et des outils utilisés.
Nous nous concentrerons pour cette troisième année sur la production de ressources qui puissent être appropriées par un maximum de professionnels, lors de journées de formation-action. Nous les accompagnerons dans la mise en place de leurs actions, nous les formerons aux outils développés collectivement les deux années précédents, sans intervenir directement dans les structures. Cette année sera donc consacrée au transfert de compétences et d'expériences, en impliquant au maximum les structures qui ont bénéficié de l'expérimentation.