Le designer d'interaction ne s'incarne pas uniquement à travers des interfaces et des écrans. Il est présent dans de nombreux objets de notre quotidien ou, de façon moins visible, dans notre environnement. Sites web, logiciels, applications mobiles, bornes interactives, objets connectés, robots, espaces interactifs… les formes que peut revêtir un projet de design interactif sont très variées dans la mesure où ce terme générique peut recouvrir différentes pratiques : travail sur les sons (design sonore), ergonomie des interfaces, architecture de l'information, etc.
Dans tous les cas, le designer d'interaction utilise la même méthode. Il doit d'abord comprendre la problématique et les besoins du client commanditaire. Ensuite, il entreprend une étude sur les futurs utilisateurs et le contexte dans lequel le produit ou le service sera utilisé. Après cela, il peut explorer différentes solutions.
Après une première validation, le designer d'interaction procède à la création d'un prototype qui, grâce à des tests, sera progressivement amélioré jusqu'à la phase de production proprement dite. Enfin, le designeur d'interaction achève sa mission en installant sa création dans le contexte prévu.
Si beaucoup de designers d'interaction sont encore embauchés pour créer des interfaces pour le Web, la reconnaissance de la profession fait également évoluer les tâches confiées à ces professionnels aux compétences larges, qui doivent placer l'utilisateur au coeur de leur approche. Des connaissances en sciences humaines et comportementales sont donc importantes, ainsi qu'un bon niveau en anglais.
Le designer d'interaction doit, par ailleurs, savoir dessiner et comprendre les spécificités des interfaces web, mobiles et natives. La maîtrise d'un certain nombre d'outils est donc requise, dont ceux du design visuel d'interfaces, du prototypage, du wireframing et de la scénarisation d'interfaces, du maquettage web ou encore du développement web back-end.
Créatif, le designer d'interaction doit savoir observer et écouter. Il est doté de qualités relationnelles ainsi que d'un vrai sens de la communication. Force de proposition, il a le goût du travail en équipe et est apprécié pour sa rigueur et sa réactivité.
Beaucoup de designers d'interaction en poste ont une formation de niveau bac + 3 ou bac + 5. Les spécialisations se sont multipliées au cours des années dans différents types d'établissements.
http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/designer-d-interaction
« il regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations, des acteurs individuels, dans l’objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux. Il s’agit de sortir la recherche des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue stratégique sur les usages potentiels de ces technologies (…) Il s’agit de favoriser l’innovation ouverte, partager les réseaux et impliquer les utilisateurs dès le début de la conception. »
http://www.netpublic.fr/2014/05/qu-est-ce-qu-un-living-lab-guide/